Beaucoup doivent se rappeler des 12 travaux d'Astérix et de leur quête administrative. Pour vous rafraichir la mémoire, je vous mets quand même la vidéo que j'aime beaucoup.
Vous voilà donc au parfum de ce que je vais vous raconter, car ici, c'est pas loin d'être pareil. Et je crois que ça fait parti des expériences en Calédonie qui aura marqué mon séjour.
Alors, pour essayer d'être claire, je vais diviser cette looooonngue histoire en 3 parties. Et je ferais un récapitulatif des comptes à la fin.
Tout d'abord (géré par Me P), ma paye. Qui change en fonction de la localisation de mes missions. Lorsque je suis en brousse, je suis payée plus que quand je travaille à Nouméa. Cette différence est notable car elle s'élève à 35 854 XPF en plus par mois quand je suis brousse ! Ça ne vous parle pas, je sais et je le fais exprès :D
Voici maintenant 2 mois que je ne touche plus cette argent alors je suis TOUJOURS en brousse ! Mon interlocutrice principale étant soit en arrêt maladie, soit en vacances, je n'arrive pas à expliquer ni même ne serait-ce que signaler cette erreur.
Ensuite (géré par Me M), les astreintes. 24h durant lesquelles je dois rester chez moi et me déplacer à chaque fois qu'une personne se présente au dispensaire. Et bien souvent, je suis réveillée en pleine nuit pour des "URGENCES" qui n'en sont pas mais là je vous passerais les détails. 6 427XPF/semaine que l'on fasse 1 astreinte ou 5, c'est assez peu cher payé pour la contrainte que cela engendre.
Ça ne vous parle toujours pas, je sais... Mais ils m'en doivent 9 dont certaines datent du mois de janvier. Oui, là des fois elles me sont payées, des fois pas, je ne me l'explique pas non plus. Et encore une fois, je rencontre quelques problèmes de communications avec la personne chargée de s'en occuper.
Et pour finir (géré par Me G), en tant qu'infirmière itinérante, je dois percevoir des indemnités de frais kilométrique environs 20 000XPF, qui là n'ont pas du tout étaient payés depuis 6 mois.
Là je n'ai droit qu'à des notes de service pour me demander d'envoyer des papiers.
Bien évidemment, à force de ne pas avoir de réponse, ni par mail, ni par téléphone. Je décide de me déplacer directement sur place afin d'obtenir quelques éléments de réponses.
Je fais donc un aller retour express à Nouméa le Mardi 7 Mai (230 km aller/retour), une des rares journées en semaine où je ne travaillais pas.
GROSSIÈRE ERREUR !!!! Le 8 et 9 étant fériés, l'administration faisant le pont et bien les 3/4 du personnel avaient posé leurs lundi et mardi pour avoir leur semaine ! Je me retrouve donc devant des bureaux vides...
Je ne me débine pas, je vais voir directement le directeur qui lui, était là. Un homme bien aimable, qui a su me brosser dans le sens du poils quand il sentit la pointe d'agacement dans le ton de ma voix. Il ne règle rien mais me promet de voir ça dès lundi et me demande de repasser la semaine suivante pour régler une bonne fois pour tous ces problèmes. Et petite cerise sur le gateau, il en profite pour me faire REsigner le contrat que j'avais signé il y a 15 jours car ils l'avaient perdu...
NO COMMENT
La semaine suivant, me revoilà donc dans leurs bureaux. Mr le directeur m'ignore tout bonnement faisant, semblant d'être très occupé. Je rencontre Me P qui m'explique avec une aisance déstabilisante qu'elle n'a tout bonnement pas fait son travaille. En même temps quand on est jamais sur son lieu de travail, en effet, les choses ne se font pas toutes seules. Et je rencontre Me M qui m'explique avec le même aplombs qu'elle a perdu certaines feuilles justifiant de mes astreintes. Et finalement pour Me G, je commence à me demander si elle existe. Je m'assure donc avec Me P qu'ils ont bien en leurs possession TOUS les documents nécessaires. Ouf, c'est bon !
Et puis finalement aujourd'hui, je reçois un mail de Me G ! Oui oui oui, elle existe au moins virtuellement !!! Elle m'écrit qu'il lui manque des papiers pour mon dossier (ceux que j'avais vérifié 3 jours plus tôt et qui étaient agrafés ensembles). Wouh !!! BRAVO les gars, franchement vous assurez dans la perte de document !
Là j'ai du mal à garder mon sang froid, je lui ai seulement répondu par cette question :
Y a-t-il beaucoup de courant d'air dans vos bureaux ?
Tubercule sacré, « l’igname naît des entrailles de la terre comme l’enfant naît des entrailles de sa mère ». Il symbolise la fidélité aux ancêtres, l’attachement à la terre, et constitue l’aliment de base de la culture kanake. Le cycle de sa récolte détermine le calendrier social kanak.
C’est à l’occasion de sa récolte, de février à avril, qu’ont lieu dans chacune des trois cents quarante et une tribus que compte la Nouvelle-Calédonie, les Fêtes de l’Igname. Il s’agit de cérémonies rituelles donnant lieu à des échanges coutumiers alliant gestes et paroles entre clans d’une même tribu.
La Fête de l’Igname est généralement célébrée entre membres de la tribu. Sur ce territoire qui reste fortement marqué par les "évènements" de 1984 à 1988, et divisé quand à la question de l’Indépendance de la Nouvelle-Calédonie que posera le référendum de 2014, le partage de cette fête traditionnelle entre kanaks et occidentaux reste un geste fort de sens.
(Ça c'est pas moi qui le dit, c'est internet)
C’est une grande fête que nous avons vécu avec quelques uns
de mes amis venu de Nouméa qui venaient pour passer un simple week-end à la
campagne et qui c’est transformé en un week-end mémorable pour chacun.
Je vais vous raconter tout cela en détail en espérant être
clair dans des explications, qui ne le sont pas toujours pour moi.
Tout d’abord, j’avais entendu parler de cette fête par
quelques patients qui m’en parlé vaguement et une de mes collègues qui resté
là son week-end de repos exprès pour cette fête. Dans ma tête, je voyais ça
comme une fête de village. Après tout l’igname est certes l’alimentation de
base des kanaks mais ça reste un tubercule.
J’en parle à mes amis. Moi j’étais de garde et j’étais
censée rester au dispensaire mais après tout ça ne se passait pas très loin.
Une fois mon service du matin assuré avec quelques pansements, 2/3 gastros et
un nouveau cas de dengue, Nous décidons d’aller y faire un tour en nous disant
que nous trouverions probablement des choses à manger là bas.
Nous allons donc vers « La Mission », un hameau à
quelques kilomètres de Thio. C’est vraiment tout petit et nous ne voyons pas
âmes qui vivent. Curieux…
J’aperçois la voiture de ma collègue qui était partie
plus tôt. Parfait, c’est ici ! Sur le coup je ne trouve pas bizarre que ça
soit dans un espèce de grand jardin et non sur la place. J’arrive en voyant ma
collègue et je crie joyeusement « Alors, c’est ici que ça s’passe la
fête ! »
Nous sommes invité à nous asseoir et nous faisons connaissance
avec tout le monde dans la joie et la bon humeur. Nous sommes convier à déjeuné
avec eux, tout ce fait très naturellement. Ça n’est que plus tard que j’ai
appris que ma collègue avait en fait fait coutume (demandé la permission de
participer à la fête en apportant des présents dans un manou), que nous étions
chez le chef de la tribu et que mon arrivée en fanfare l’a un peu surpris.
Aller hop ! Les deux pieds dedans Amélie ! J'avoue l'avoir eu un peu mauvaise quand en plus ma collègue m'a dit qu'elle avait pensé nous envoyer un sms pour nous prévenir mais qu'elle ne l'avait pas fait.
Néanmoins, nous avons été très bien reçu. Ils ont rajouté
une table et nous nous somme attablés tous ensemble autour d’un festin à la
kanaky.
La cuisine est faite au feu de bois
Sur un rail à marmite
Au menu (attention sortez vos bavoirs !)
- - Poulet cuit à l’étouffé au Naouli (plante
régional dont je ne pourrais vous décrire la saveur)
- - Anguilles cuitent enroulé dans des feuilles de
bananier
- - Daoua (poisson) fumé
- - Tête de cochon
- - Salade
- - Sans oublier l’igname
À coté de moi, le fils du chef, chef des pompiers de Thio (LA Classe !)
Pas de dessert, curieux pour une population qui connaît un
chiffre record de diabétique. Malheureusement je n’ai pas pu profité pleinement
de mon repas car le petit fils du chef avait du mal à respirer et j’ai du
l’emmener au dispensaire. Mais j’ai eu le temps de tout gouter quand même, c’était
divin !
Alors après c’est là que les choses se compliquent un peu.
Il faut que je vous explique la traditionnelle danse du Pilou. Tout d’abord il
faut expliquer ce qu’est une tribu. C’est en fait un regroupement de clan représentant chacun une famille. Et au finale on a l’impression qu’ils
sont tous cousins quand il nous parle de leur famille. C’est un peu comme chez
nous quand papa retrouve des arrières arrières cousins issu-issugermains, sauf que
chez eux, ils n’ont jamais perdu le fil et qu’ils ne mettent pas plein de mots
devant ni derière. Tous cousins, c’est plus simple.
Donc la tribu regroupe 10 clans. Chaque année un clan est désigné
pour avoir l’honeur d’ouvrir le bal. C’est celui qui détient le "pilou" qui est
en fait un babou de 3/4 mètres de haut qu’ils décorent et autour du quel se
déroulera la danse.
C’est là que les choses deviennent plus flou. En fait nous
avons attendu que le clan détenteur du pilou vienne vers nous pour nous inviter
à aller chercher les autres clans. C’est là qu’a commencé le défilé de pick-up
avec musique et klaxon (cf la vidéo à la fin).
Avant tout ce faisait à pied
Maintenant on s'adapte à la modernité
Ensuite nous sommes retournée chez nous (enfin chez notre
hôte) et nous avons attendu (encore) d’être invité à danser le Pilou.
Et que la
fête commence ! Il devait être 17 ou 18h quand nous avons commencé et la
danse se termine au petit matin. Car en fait, chaque clan fait une espèce de coutume
dansé à chacun. Autant dire 10 puissance 10 mais là je ne suis pas bien sûr de
moi en disant ça. Bref, tout le monde danse par clan et il y a des échange de
manou et surtout d’alcool. Tout le monde discute avec tout le monde pendant que
d’autre clan danse, l’ambience et joviale et festive. Que du bonheur.
Et comme me disait le chef qui me voyait stressé avec mon
téléphone de garde. « t’as tout le monde ici ! les pompiers,
l’ambulancier, un gendrame (qui s’est marier avec une kanak) et toi,
l’infirmière. Et si il doit y avoir un soucis ce soir, ça sera ici ! »
Et bien ça n’a pas manqué ! Au beau milieu d’une danse,
je vois un gars qui tombe comme une mouche. Impossible à réveiller malgré
l’eau, les claques et même ma clé frotté fort sur l’ongle. Au poils, je suis sur place mais
j’ai rien sous la main. Je m’acharne un peu et il finit par reprendre
connaissance (le pauvre à dû avoir un bleu à l’ongle le lendemain). Et le voilà
reparti pimpant à grosses goulées de bière. Ça me plait moyen mais bon… Difficile
de s’imposer au milieu de tout ça. Je suis finalement rentrée par peur d’une
grosse urgence.
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Le lendemain nous étions invité à la « fête » de
la tortue. Pour certaines grandes occasions, une autorisation spéciale est donnée
pour tuer des tortues et la fête de l’igname en fait partie.
La manière de faire peut en choquer certains mais c'est la tradition et j'ai trouvé que finalement l'animal est plus respecté que nos boeufs français. Les tortures sont pêchées la vieille ou l'avant veille par le clan des pêcheurs et offèrent à d'autre clan. Ils en ont pêché 3 cette année. Elle est gardé dans le jardin, sur le dos.
Puis elle sera tuée au petit matin, après le pilou, sur la plage. Ils disent que la tortue est un animal sacrée et
que tout ce qu’elle mange est bon pour nous (même les sacs plastiques ?) du coup,
nous mangeons absolument tout (même ce qu'il y a dans ses intestins) sauf la carapace évidemment.
Un ragout est fait
avec toutes les entrailles et la viande est cuite séparément. Le ragout à un
gout d’escargot avec des bout d’intestins bien caoutchouteux et d'autres éléments non identifiés. La viande à
plutôt un gout de rôti de porc, un peu sec.
Un p'tit bain pour se rafraichir
Ce sont exclusivement les hommes qui tuent et découpent la tortue
Hummmm !
Nous sommes resté jusqu’à 18h mais les gens imbibé d’alcool depuis environs 36h devenaient un peu insupportable à la longue (t’es gentil mais t’es lourd à me demander 10 fois comment je m’appelle).
Le soir, je profitais que le chef m’amène son petit fils
pour m’excuser de ne pas avoir respecté la coutume et que je désirais la faire
afin de le remercier. Il a acceptait en m’invitant à manger le lundi soir avec
une de mes amis de Nouméa qui n’était pas encore rentrée. Un peu géné, je lui
explique que c’est moi qui veut le remercier. Mais il insiste en me disant
qu’on sera plus au calme pour faire connaissance. Bon bah c’est reparti alors !
Il y avait encore quelques survivant qui continuaient à
faire la fête. Impressionnant cette endurence ! Mais nous avons mangé au
calme chez le chef avec sa famille qui regroupé tout de même enfant et petit
enfant, nous étions une dizaine à table.
Je garde un souvenir énorme de ce week-end, de cette chaleur
humaine et de tout ce qui a été partagé entre tous.
Quelques photos bonus parce qu'elles sont magnifiques. Noter que pour un fois ça n'est pas moi la photographe et du coup il y a quelques photos de moi.
Et un petit film souvenir qui vous permettra de palper l'ambience.
Partage du calumet de la paix, ma cigarette électronique à faire le tour du clan
Le chef de la tribu nous a tous fait des couronnes de feuille d'igname
Mes amis de Nouméa
Je me demande si lui n'était pas le grand chef du district, il a fait un grand discourt en langue kanak, que j'ai pas trop compris. En tout cas il a d'la gueule !
TRAJECTOIRE OBSERVEE ET PREVUE DE LA DEPRESSION TROPICALE MODEREE SANDRA
Carte établie le 13/03/2013 à 17:00 heure locale (heure de Nouméa)
Cette carte est la dernière concernant ce phénomène tropical.
Petites nouvelles avant de m'enfermer dans le dispensaire pendant quelques jours.
Ici l'ambience est calme, trop calme. Voir même lourde, les oiseaux ne chantent plus, le soleil de brille plus depuis hier et tous le monde attend avec un peu d'angoisse le passage de Sandra, un cyclone qui nous arrive droit dessus et qui prend chaque jour un peu plus de force dans l'océan. Même les autochtones sont en alerte alors du coup, la pression monte (jeu de mot !!! hahaha vous avez compris ?).
Je suis en ce moment à Thio qui avait déjà était touché assez durement par Freda, les habitants en gardent un souvenir amer car il y avait déjà eu beaucoup de perte au niveau des cultures, des habitations et des routes qui avaient été coupé plusieurs jours voir plusieurs semaines pour les route secondaire.
Je vais faire des stocks d'eau au cas où elle soit coupé. Et oui, la station de pompage ne possède pas de groupe électrogène donc il faut se préparer à des coupures d'électricité et donc d'eau ! Et puis il risque d'y avoir une grosse montée des eaux, c'est ce qu'il y a le plus à craindre ici avec la Thio juste à coté et le fait aussi que nous soyons sur un espèce de plateau entre les montagnes.
Je vais devoir rester sur le dispensaire tout le long de l'alerte qui n'est pas encore passé au orange mais je pense que ça ne serait tarder, dans la nuit de ce soir ou demain. Et oui, le personnel médical et para-médical (aux premières loges) ont l'obligation de rester sur les dispensaires à partir de l'alerte orange jusqu'à ce que tout aille mieux (euuh pas trop long hein ! Je suis en vacances mardi prochain).
J'avoue que cette fois, contrairement à Freda, ça m'angoisse un peu. Elle a pas l'air bien comode la Sandra et elle n'a pas l'air non plus de vouloir s'écarter un peu de la Nouvelle Calédonie. Si internet n'est pas coupé, je ne manquerai pas de donner des nouvelles (enfin pas trop quand même, on va devoir s'enfermer quelques temps).
Voici un peu ce qui a été mis en place depuis quelque temps pour la sécurité de tous. Bon avec un peu de chance il n'y aura pas grand chose, la trajectoire peut encore changer...
Les quatre niveaux d’alerte
Pré Alerte Cyclonique
Alerte Cyclonique Orange
Alerte Cyclonique Rouge
Phénomène cyclonique dans la zone d'avertissement météorologique intéressant la Nouvelle-Calédonie
Phénomène cyclonique pouvant toucher la Nouvelle-Calédonie dans les prochaines heures
Phénomène cyclonique prévu dans l'immédiat ou en cours
Consignes de la Sécurité Civile
Suivez les prévisions météorologiques et les bulletins d'informations
Les activités scolaires, professionnelles et commerciales s'arrêtent progressivement.
La baignade et les activités nautiques de toute nature sont strictement interdites, en mer, dans les cours d'eau et les lacs.
Toute circulation est interdite (piétons et véhicules).
Restez confinés à l'intérieur de votre habitation et des abris publics.
Conseils de sécurité
Tenez-vous informés en écoutant les médias
Tenez-vous informés en écoutant les médias
Tenez-vous informés en écoutant les médias
Prévoyez des lampes électriques, des piles, une radio portable, des conserves alimentaires, de l'eau et des vêtements
Prévoyez des lampes électriques, des piles, une radio portable, des conserves alimentaires, de l'eau et des vêtements
Evitez les appels téléphoniques
Prévoyez tout ce dont vous avez besoin sur le plan médical
Rentrez vos animaux
Débranchez les appareils électriques
Ne vous approchez pas du rivage en cas de forte houle
Consolidez votre habitation (portes et fenêtres)
Ne sortez pas, et restez loin des fenêtres
Notez les numéros de téléphones utiles : Samu (15), Pompiers (18), Police (17)
Rentrez les objets pouvant être emporté par le vent, et ainsi devenir des projectiles
Méfiez-vous du calme au passage de l'œil, le cyclone est toujours présent, les dangers aussi !
Pêcheurs et plaisanciers, vérifiez si votre bateau est en sûreté et consolidez les amarres
Mettez vos documents et objets de valeur dans des sacs étanches
Si la maison commence à se briser, protégez-vous avec des matelas, couvertures ou tapis, abritez-vous sous une table solide ou un lit.
Alerte Grise
La direction de la Sécurité Civile (Haut-commissariat) a créé cette alerte pour informer la population qu'après l’alerte rouge, tout danger n'est pas écarté et que les services publics et privés sont à l'œuvre pour assurer le retour à une situation normale. La population est alors invitée à limiter ses déplacements, à prendre garde aux chutes éventuelles d'objets (troncs d'arbre, toitures…), à ne pas toucher aux fils électriques tombés au sol.
D’un point de vue météorologique, le phénomène s'éloigne, mais des dangers persistent. Fortes pluies, crues, grosse mer et vents violents sont encore possible, aussi faut-il continuer à suivre les bulletins météo et écouter les média.
La levée de l'alerte grise est annoncée par le Haut-Commissariat.
Consignes de la Sécurité Civile
Limiter les déplacements au strict nécessaire,
Prenez garde aux chutes éventuelles d'objets (troncs d'arbre, toitures…),
Ne touchez pas aux fils électriques tombés au sol.
Conseils de sécurité
Continuez à écouter les informations radio pour tous les avis et communiqués officiels.
Attendez d’avoir été officiellement prévenus que les alertes sont levées avant de sortir.
Ne vous approchez pas des fils tombés à terre, des bâtiments et des arbres endommagés, ni des cours d’eau en crue.
Juste pour vous faire rêver un peu, voici deux petite vidéo de mon week-end. Je suis partie, encore et toujours à Koumac pour faire une sortie bivouac plongée.
Nous sommes partie vers 18h30 pour instaler le campement. Ensuite nous avons fait une plongée de nuit. Je vous avourais que je ne l'ai pas tellement apprécié, il y avait du courant et puis plonger dans le noir avec juste une lampe torche, c'est assez flippant.
Retour sur l'îlot pour manger et dormir. Un des moniteurs nous avez préparé des brochettes de cerf, un régale. Je n'ai pas dormi et j'ai eu droit à un magnifique levé de soleil (pas d'image)
Nous avons fait une dernière plongée au petit matin pour rentrer ensuite.